Vivre avec le malheur, qu’on rencontre, celui d’un autre dans le sien trop propre, douci par les années, qui tape au cœur qu’ensuite tu oublies, occupé pour ne pas crever à tenir ton ménage — le petit rangement de soi — malheur solitaire au milieu des chicanes du boulevard Kennedy, la peine d’autrui jamais vulgaire, amer d’une mangue que tu suces, tombée quand tu passais en un moment perdu. Ne reste que le biais entrevu d’un visage et sous les coups du mensonge son histoire devient heureuse. La tienne aussi, peut-être, emplie de gré, futile ; achevée un matin par les roues d’une auto.
Vie d’Éros Sambóko #11
Interestiing thoughts
J’aimeAimé par 1 personne