On piquenique sous les eucalyptus, au Bois Sainte- Euphrasie, sur un lambeau de pelouse où des feuilles racornies, des ongles de sorcière, craquent quand on s’étend. Après un mauvais sandwich, chacun s’absorbe en ses attraits, sa mélancolie, suit un corps, un visage dans le cerveau, fornique dans l’imaginaire. Plus tard si l’on s’ennuie, on peut en face tourner parmi les rayons du supermarché ou rejoindre le lac et se moquer, non sans envie, de ceux qui font sans trop s’éloigner des rives, de la barque et du pédalo. À ce jeu, Vénus est tendrement féroce.
Éros Sambóko #37
C’est comme ça, que veux-tu.
La vie passe à tâtons.
Après, y’a qu’à faire attention.
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pédalo, vélo aquatique et pas besoin de pistes… 🙂
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