Serge Marcel Roche
Le train de 20 heures
Parmi les trains qui passent et cornent, à première ouïe de la même manière, il y a celui de 20 heures. Le train de 20 heures est différent. Il part vers le Nord, contrée mystérieuse. Le train de 20 heures m’obsède un peu. Je le guette. Qu’importe que ce soit en réalité le train de 19 heures 50… c’est à 20 heures (un peu plus d’ailleurs) qu’il me fait signe, me parle…
Je suis tombée dans un espace et un temps où ce train cornait. Puis il s’est arrêté et je suis revenue à mon réel
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Une sorte de transport !
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Oui, c’est véritablement un transport, ces topographies sonores (peut-être de par leur brièveté, leur choix, ou un talent propre à leur auteur) sont des moyens de transport ultra rapides et efficaces !
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Merci pour votre écoute
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Tu crées (et je m’en rends soudainement compte ici) une bulle (à chaque enregistrement) dans laquelle la réalité a la consistance d’un rêve,
à la fois plus éthéré et plus dense
(tranchant ainsi, comme souvent chez l’objet poétique, le noeud réputé indestructible du principe de non contradiction… ici nous sommes dans le territoire du tiers prétendument exclus*
(* qui ne l’est en réalité que du bureau des comptables)
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Merci pour ces enchantements
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Tes mots m’ouvrent une voie de réflexion… Combien plus encore vais-je bénir le train de 20 heures, et poursuivre autant que je peux cette « topographie sonore ».
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Les voies ferrées me font rêver et je m’imagine bien attendre chaque jour le passage d’un train, celui-là ou un autre, qui s’en va quelque part…
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d’autant plus que celui-ci est un train de nuit
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J’aime bien ce concept Serge
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Merci Sylvie. Il faudrait que je l’approfondisse
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Chemin tournant 
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