Le troisième degré du multicouloir de la ville, va de la partie la plus élevée de la frondaison des manguiers, des touffes couronnant les stipes de palmiers, du faîte de chaque maison, building, lieu de culte quelle que soit son espèce et des pointes de poteaux, d’antennes ou de réservoirs d’eau, à une ligne de la troposphère que l’on peut situer à hauteur du vol crépusculaire des jacos. Son écart, partiellement colonisé par les émissions humaines, d’intensité variable selon le calendrier horaire, arpège surtout, outre le grésillement des ondes, certaines voix de rapaces, d’arondes, le verbiage rauque des corvidés et les gloussements de pigeons verts. Au-dessus s’enroulent les nuages, que l’on regarde passer.
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