s’arrête ce déluge ; à la brune on trouve du vin, des petits poissons, à cuire sur la braise ; on s’installe dans le tableau, où se conjuguent le bas, le haut, la voute sans lumière, et l’horizontal, au croisement de nous, la courbure qu’on fait, de soi, du prochain, l’espace, l’un de ceux, si rares, où l’on existe enfin ; plus ce décor carton ni le bruit des enfers, un pli, un murmure, clapotis des choses — il grimpe, repart, avant l’âcre jour, dit que n’y peut rien, le tourment, la peine, que sait-on jamais, que sa bouche attend une autre salive, pas la glaire du temps ;
Éros se baigne, lustre son passé, qu’importe si l’eau pue, il déplie ses ailes, et se voit bizarre, le ciel vide, plein, les vagues l’emmènent, on retournera, d’où l’on ne vient pas, nous, non de ce monde, sauf d’y crever, de corps, pareils que les gens (à notre égard, ces saletés, dans leurs têtes), vivrons autre part, et peut-être heureux ; Éros s’étend, où demain va-t-on, par quel bateau, en quelle saison, au Japon, Brésil, la chambre, une rue, un ailleurs sans nom ou, tant qu’à se faire ile irons à Bioko, clandestinement, là
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Fin
