phonétique du manque – anémie – le contraire du tant, ce qui se vide et sèche après l’écoulement sur routes entre clairières, porté par des bateaux, continuellement. Jamais les trains rompent la veine, sitôt le coulant giclé et sa bille mâchoirée de chaînes, vont. Le cheval aussi ne cède son pas. Son globe plissé fixant les débords cruels. Attend qu’un jockey survienne chu des mondes là-haut, qu’ils se fassent tous deux centaure, pur allant. En robe de crème sale sous les eaux, immobile ou quand le soleil du multiple rose mouvant, hume l’espacité des mots que les livres oppressent. S’inondent autour d’eux lui, fausse bête, les gens qui parlent en gingivant, qui parlent et moulinent, le crâne dans les saturations, passent entre des camions, le brouhaha et la musique. Titube l’émacié au gré des solutions, puis poches creuses, il erre, errant, pendant que les mini-typhons descendus des antennes éparpillent même le vent. On ne sait pas de quoi là ce dedans, cet autre qui nous fait soi étant de la matière et pour les peuples aussi l’esprit, l’ardeur, la confusion, les luttes, le sacrifice, le répand sur la terre, la paix que donne un dieu versé pour le beaucoup mais qu’on ne comprend, qu’on refuse. Ceci figurant encore cruauté de l’intime, ou la perte l’union ou l’être du commerce, les trafics humains. L’amour et la violence. Un vagabond dans le jardin. Sa fierté.