Il chemine tout à gauche de l’image, le reste : un champ confus d’herbes aquatiques, des nénufars fripés à cause de la saison. Contre un ciel éteint dans le fond une sorte d’arbre, malingre et torturé. Il filme le passage qui s’agrippe au tableau. Pour ne pas en nocturne partir dans le décor. Hors-cadre, des fragments de murs, beaucoup de reliques à leurs pieds, traces de l’amour, d’autres vertiges. Quelques teintes pastel encore avant la rue où l’esprit tangue un peu. Sur un trottoir il gagne au jeu de dames l’argent de la bouillie, la sauce du riz, le loyer.
Éros Sambóko #29
les cales et les cargaisons
au passage des âmes
la mer prise malgré soi
depuis les bancs
et tous les jours du monde
les traces derrière le songe
et les retours
en saisons d’apostrophe
…
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séquence à revoir jusqu’au grain. 🙂
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l’écrit, c’est du cinéma
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Oh, ces nénufars fripés sont, une fois n’est pas coutume, tellement plus réels que des nénuphars !
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