Il reste au bord assis longtemps, lorsque nous sommes sans lumière, les yeux dans l’obscurité, parfois, trop sommeilleux, il torche pour aller boire ou se vider, ou relire très éveillé des pages usées par la tendresse de ses doigts. D’autres livres sont bien mais si longs, qu’à les prononcer la bouche fait mal. Il manque une bouilloire électrique. À tout-en-haut on apprêtera du thé sur un réchaud, de la tisane, dont on savourera le goût de pétrole. Tirésias mimera des sapeurs avec juste une paire de lunettes et Vénus les clientes du salon. Je n’aurai personne d’autre à singer, nous rirons de bon cœur.
Éros Sambóko #33
le thé brûle même le chaud…
J’aimeAimé par 1 personne
La tendresse et le cinéma
jusqu’au mal à la bouche.
Les livres aussi pour y boire.
…
J’aimeAimé par 1 personne