Les yeux du vide intérieur

Il n’y a personne derrière ces yeux. On pourrait croire qu’ils sont les yeux du vide intérieur. Des trous, vus de la terre. Quand nous sommes au faite, dans l’éden d’une vacance nécessaire où sortir de l’enclos, l’une ou l’un dit : ce n’est pas un ciel mais on y respire. Un territoire d’oiseaux, pour les sous-espèces qui ne tissent de nids, dont le chant détonne. Les nocturnes, diurnes, semblables selon. Vénus avance que pas question ici d’être la mère. On s’entend. À se rencontrer là poussés par l’air. On refait le plan sans corridor-cuisine-salon, mais avec une pièce tout au fond pour l’animalité, brute ou possiblement nuptiale.

Éros Sambóko #40

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