la part vive d’ombrage

Sur l’arase, pas de verre brisé. On se tient, séparés, dans l’obscur du langage, la part vive d’ombrage qu’offre le mur d’enclos, et de son autre bord, en pensée, au sein d’une vague friche, qui descend. Dont le désordre troue la logique des mots. On reste ainsi ou l’inverse, à se dire sans parler. On regarde le silence des herbes. D’un peu loin, contre la pente adverse, nous scrutent les maisons de leurs fenêtres vides. Amas de crânes inhabités. Tout en bas, bruit une sécheresse, murmure selon Vénus d’un sexe délaissé, ronron de vieux pubis en attente des eaux ‒

Vénus en son salon #37

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