1 texte en 10 fenêtres
Ce que nous éprouvons de l’image, qui n’a pas la netteté d’une ouverture, ne s’inscrit pas dans son carré, est une part plus ou moins grande d’elle et d’un inconnu. L’image et l’inconnu de l’image entrent aussi par une fenêtre, même lorsque le rideau déployé dans toute sa largeur nous plonge dans le sommeil ou simplement l’obscurité. L’obscurité, elle, est une image, mais non la joie ou la tristesse. Certaines fibres de cette fenêtre, entrelacées, conduisent l’image à des récepteurs eux-aussi organiques qui la traitent, la transforment. Ce que nous ressentons provient de cette transformation de l’image, plus ou moins bien ajustée à son inconnu.

Josef Albers Study for a homage to the square 1949
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