Derrière le mur, terre pentue et l’herbe en désordre. Vie parallèle à la rue bruyante, au ruisselet d’en-bas, entre les deux, soi. Qui ne s’invente. Le je voudrait mais contre lui cet anodin passé d’enfance sans malheur. N’y plus penser, demain, le jour même, croisant les gens dehors, leurs faces lisses, leurs chairs blindées par des onctions, ni les haïr, non, me perdre en l’inquiétude de quelques égarés, marcher vers une seconde, ventre creux, où le soleil explose d’être à l’ombre soudain d’un corps qui s’incline. Pour l’instant, à deux pas de la pente herbue, les iules de retour avec les pluies glissent sur le sol immobile. On dirait des trains électriques.
Vie d’Éros Sambóko #8
J’avais déjà hier
trouvé ici de quoi glisser
entre les coeurs perdus des uns
et le soleil qui explose
à l’ombre d’un corps qui s’incline
et dans le refus d’y haïr…
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Merci pour vos passages et votre lecture de ce chemin
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