Un tout-en-haut vaste, ouvert

Sans préalable au rendez-vous on va chacun chez Marcelline, qui nous appelle amours dans un recoin de son café. Elle apporte un faux Bordeaux. Et dit c’est bientôt Noël. On cause de vies, de corps, d’histoires qu’on n’a pas, mais qu’on n’aimerait pas avoir. Les autres sont loin de nous. Éros est déjà pompette. Vénus a l’idée que peut-être : squatter un appartement, une ou deux fois la semaine. Pour se mettre à l’écart. Sortir de cette comédie. Un tout-en-haut vaste, ouvert. Crois-tu qu’ainsi nous rêverons mieux. Le peu de choses ira par terre. Y pousseront des roseaux, des bambous de Chine. À trouer le toit.

Éros Sambóko #30

2 commentaires sur “Un tout-en-haut vaste, ouvert

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s