Éros compte un mort de plus au quartier ou ce sont des étranglements de coqs, un hurlement de chien, du tapage sur une moto, la nuit dans sa confusion qu’un chant de grive désavoue au crépuscule du matin. Éros allongé songe que tout se partage en deux, le reste, d’autres choses qu’il ne comprend pas, mais ce que dit le monde l’oiseau s’en fout de ça et que ses notes sonnent aussi contre lui-même, pense que certains volent en un ciel semblant si bas qu’on les condamne, alors qu’ils s’accouplent au vent ; pendant que les voisins levés font un bruit de vaisselle, il clame « À la claire fontaine » en se lavant dans son réduit.
Éros Sambóko #38
« les oiseaux s’accouplent au vent » et le vent sera peut-être veuf un jour de ces ébats tendres et furtifs… 🙂
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les oiseaux de nuit survivront
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Tant qu’il s’en fout.
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