Rue 3.180, étroite, désordonnée, mais on y passe, dit Vénus, où sise sa boutique sans nom, presque sans visage, au pied des corps ondulants ; ici ça masse, ça tond, tresse, parfois chignonne, une fidèle d’outremer qui bourdonne, si l’on fabrique un nid bien creux, qu’on enferme une abeille, dedans ; de quoi rire un moment, avec Éros, qui vient, au retour d’une partie de chasse ; le matin, Vénus monte une exhibition : perruques, crinières, toute la gamme, abhorrée, d’artifices, que fait bouger le vent, des oriflammes, que Tirésias nomme : pendouilles ‒
Vénus en son salon #2
« ça tond, tresse, parfois chignonne, une fidèle d’outremer qui bourdonne… »
J’aimeJ’aime
Ces quelques lignes me font penser au tableau de Vénus de Botticelli
J’aimeJ’aime