les ombres et le bizarre

Qu’importe où, on se promène : inaperçus, danser, sans que nous intrigue la brutalité, celle des mots, du voir, sans que l’on ploie sous la violence, la plissure des menaces, le corps s’insère, chaloupe, dans le flot ; on finit devant un verre, à dire peu, à se taire, mesurant tout, les ombres et le bizarre, des inconnus qui passent ‒ la cour, derrière, enfer des choses jetées là ; une pièce où les heures s’emmêlent, les senteurs d’éponge et de bois pourri ; pour jouer, Vénus tend l’oreille, vers ce qui, entre les murs alors n’existait pas, l’imprévisible du monde-ci ‒

Vénus en son salon #8


Réponses

  1. Avatar de verstichel
    verstichel

    Toujours ta belle et originale poésie, celle que tu nous lis chaque été et que tant de personnes apprécient. Mercie Serge et bon retour au pays.

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    1. Avatar de Serge Marcel Roche
      Serge Marcel Roche

      Ossoko Muriel

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  2. Avatar de rechab
    rechab

    bel écrit et original !

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    1. Avatar de Serge Marcel Roche
      Serge Marcel Roche

      Merci

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