L’image de la ville 2

Ce que nous éprouvons de l’image, qui n’a pas la netteté d’une ouverture, ne s’inscrit pas dans son carré, est une part plus ou moins grande d’elle et d’un inconnu. L’image et l’inconnu de l’image entrent aussi par une fenêtre, même lorsque le rideau déployé dans toute sa largeur nous plonge dans le sommeil ou simplement l’obscurité. L’obscurité, elle, est une image, mais non la joie ou la tristesse. Certaines fibres de cette fenêtre, entrelacées, conduisent l’image à des récepteurs eux-aussi organiques qui la traitent, la transforment. Ce que nous ressentons provient de cette transformation de l’image, plus ou moins bien ajustée à son inconnu.

Josef Albers Study for a homage to the square 1949
© Josef Albers WikiArt Fair use


Réponses

  1. Avatar de lyssamara
    lyssamara

    Deux premières ouvertures saisissantes, merci Chemin tournant! 🙂

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    1. Avatar de Serge Marcel Roche
      Serge Marcel Roche

      Merci à vous, pour vos lectures

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  2. Avatar de Aunryz
    Aunryz

    Ce que tu dis de l’image aide à (U-)mesurer la distance qu’il y a entre ce qu’en dit l’étude de l’oeil et de sa coopération avec le cerveau, et l »univers dans lequel elle nous immerge.
    Et … nous en avons terriblement besoin pour que notre perception
    ici notre vue (dans toutes ses actions/réaction/supports) ne finisse pas à se réduire à ce que nous comprenons de son fonctionnement.

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