Là quand il pleut (beaucoup), ça prend un aspect de mangrove, d’un territoire flou, comme arrive sur le miroir que se brouille le maquillage des faces ou d’une même odeur les formes imprécises, à ne plus reconnaitre son propre corps. Vénus avance que l’eau nous fait changer de place, opère des transmutations. Qu’alors on peut voir dans la rue de grandes femmes-poissons (non comparables aux sirènes) et des lanternes de cargos ou de simples pinasses traversant les constellations. Ensuite du soleil rétablit le cadrage, l’ordre des dimensions mentales.
Vénus en son salon #36