le creusement que fait la nuit

Sa beauté chasserait les intrusions cliniques, l’angoisse sableuse des longs jours, le creusement que fait la nuit et de tenir la mémoire en avant de ce qui passe, dans un guet perpétuel ‒ romprait le cours de la songerie, qui lui fore le corps jusqu’à son squelette. Car aussi ça déborde du skaï l’odeur des huiles pour le bain, les crèmes, le fard, en rivières emplissant tout, avec des paroles qui surnagent, et des rires, autour du crâne, comme des tourbillonnements de mouches, quand vient seule la peine de haler le récit vers la fin cruelle du soir

Vénus en son salon #18

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