une lecture des peaux

De nos corps contraints. Parjures. Repoussés. On en fait l’invention, un atlas de chairs, une lecture des peaux. Tout un itinéraire. Incisions de l’enfance. Signes d’âge nubile. Empreintes des fornications. Puis on ne dit plus rien ou sinon que les eaux viennent lustrer la mémoire. On s’entend très loin de la terre, aux confins du bruit, des cadences humaines, aspirant à la vaste immobilité, aux vertiges de sa vitesse. Connaissant le malheur, dès la porte franchie, de ne pas exister, on sort pourtant, nuit venue, aller vers d’autres bans, les mêmes, s’y confondre ;

Vénus en son salon #33

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