dormir aux abords

On ressemble à des choses, elles et leurs images, à leur façon de se tenir, de se jouer de nous. On peut ainsi durer longtemps, sans faire, dans la rue, au salon, ne pas rentrer chez soi, dormir aux abords, goutant la part inconnue en qui l’on demeure, inconnue disant : qu’un certain nombre ignore, de ceux-là qui se crèvent eux-même les yeux. Quand la nuit devient dense, les musiques tues, les corps délacés, que flotte sur le quartier l’atonie des cerveaux, on se raconte de fausses histoires, on invente ce qu’au dernier jour, l’autre confesserait gaiment, de ses pensées ‒

Vénus en son salon #42

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