Découpes

La ville découpe le corps de travers. Des pépinières je n'ai vu que le flou, sauf des Pourpiers en fleurs et des Plantes crevettes, sans les deux lèvres qui fendent leurs coroles. Au Mexique on les nomme Cola de camarón. Je marche penché, un peu comme elles. Après, sur le pont, une sorte de peur. … Lire la suite Découpes

Zoé descend, du ciel et des hypnoses

Quand se couchant, remontent des bribes de supplique, la gorge déglutit le nom primordial ; à qui rendre, à quoi, le jour épuisé ; dans la mousse s'enfonce le corporel, son épaisseur crue ; jambes pliées, Vénus s'endort, un rêve joue sa musique, fanfare échevelée, cocasse, transpirante ‒ Zoé descend, du ciel et des hypnoses, en robe de … Lire la suite Zoé descend, du ciel et des hypnoses

là où se marient le sel et le café

En premier, un sofa parme, ses coussins gris, sur lequel, certaines nuits, une langue-pirogue remonta sa rivière, jusqu'à l'émersion des rochers, puis là où se marient le sel et le café, Vénus ne voit d'abord que lui, l'empreinte de ses courbatures, les cernes du souvenir, un pouf ratatiné que la fenêtre décolore, qui ne bouge … Lire la suite là où se marient le sel et le café