Devançant toute chimie à l'intérieur de soi, ce qui sécrète un gout et ses élans, du salon au studio, Vénus hâte son pas, plutôt la sombre chambre, en bas, que des éclairs artificiels, les fausses vertus, l'innocence, dont la foule se revêt ; vers le carrefour, puis au tournant, dans le secteur des luminaires, distrait quand … Lire la suite dans le secteur des luminaires
dans la presque fraîcheur
Et s'il pleut depuis, dans la presque fraîcheur, les cloisons se resserrent autour de l'illusion, du double caractère. Vénus enlève les débris, la tombée des conversations, jette à la rigole, sourit que plus tard, au fond du canal, Éros verra flotter le spectre de son jour. Assise, se relève, tourne au sein du rectangle étroit … Lire la suite dans la presque fraîcheur
la danse inquiète des bruits
Découpes de phrases ou de mots, qu'on se dit les mêlant aux couleurs, fragments de feux des motocyclettes, la rouille des taxis, à la danse inquiète des bruits, les pas attendus ne vibrent qu'en soi, des voix font une ombre aux rues, supplémentaire, dans le salon Vénus vit un éboulement, léger glissement de sa chair, … Lire la suite la danse inquiète des bruits
devoir parler de voir rire même
Le timbre montre sa coupure ‒ l'anfractuosité du ventre, un rocher ‒ devoir parler de voir rire même, la voix s'en ferme, et dans les jambes le sang griffe, fait trembler la hauteur du son, quand la main presque d'une autre fouille des savanes mortes, en regardant le mur, ses granules, des points, pixels à … Lire la suite devoir parler de voir rire même
le creusement que fait la nuit
Sa beauté chasserait les intrusions cliniques, l'angoisse sableuse des longs jours, le creusement que fait la nuit et de tenir la mémoire en avant de ce qui passe, dans un guet perpétuel ‒ romprait le cours de la songerie, qui lui fore le corps jusqu'à son squelette. Car aussi ça déborde du skaï l'odeur des … Lire la suite le creusement que fait la nuit
seule une étrange faim
Le lieu, son vide, le peu (la glace sur une coiffeuse stratifiée et deux chaises roses, moulées pour l'attente), le vide plutôt dedans, qui fait le rien du jour, berce le temps, où tournoie son dégout de tout, Vénus l'arpente, le mesure, en triturant des têtes ; seule une étrange faim dans le mouvement de … Lire la suite seule une étrange faim
relaver la terre
Vénus taquine, à l'entrée des boutiques, les faux-corps blancs, chapeaute leurs têtes chauves, en pince la rigidité, puis à neuf heures, déjà lasse, ouvre son salon, ignorant où se trouve son moi, si noyé par l'ennui de tout, si reflué aux pourtours des mille choses routinières, relaver la terre, sa vêture de lino, renverser le … Lire la suite relaver la terre
Premier nom du glossaire d’ici
Nouveau palmier dans le carré, à travers les barreaux et la moustiquaire, qui prend la place de l'autre, celui du glossaire incertain. Un aréquier (qui sont cinq, devant l'immeuble, en une ligne toute militaire), dont le fruit sert à préparer la chique de bétel. On ne se regarde pas encore vraiment. J'ai les yeux plutôt … Lire la suite Premier nom du glossaire d’ici
la crainte des lapidations
Allume la lampe au coin, comme sous-entendue, discrète, telle Vénus même, qui ne voulant, rêve de spots, et s'en maudit, avoue sa peur de disparaitre, mais derrière, dans la nuit, l'encor des ombres remue, ignorantes malgré tout d'un regard se promettent, seules sourient, et vont. Les guette, autant qu'elles passent dans la transparence, la leur … Lire la suite la crainte des lapidations
un souffle de sa bouche qui sort
Du dehors on ne voit qu'un contour, l'usure de la lumière, le fauteuil noir, de Vénus droite les yeux lointains, un souffle de sa bouche qui sort, son moi sans apparences, ou marques, ou cicatrices, la plus petite incise d'un, doute, d'un, regret qu'une autre ne l'explore, sa main toute presque en dedans, ou que … Lire la suite un souffle de sa bouche qui sort