‒ On se repère aux écaillures, lézardes, à la circulation sanguine, au subterfuge d’un lampadaire, qui n’illumine rien des nuits ‒ les maisons s’arrêtent de marcher, se reposent, où s’évide la rue, pas loin ‒ on s’accroche aux enseignes, qu’on lit pour ne tomber, pieds suivant le bitume ‒ les replis du mensonge ; plus rien, Zoé s’enfuit, la vie autre que ce côté-ci, que Vénus un instant, croyait possible, sienne, ne reste dans le ventre, que la peur, son cinéma ‒ un bourdonnement d’usine ‒ pas de passé sur le vitrage seul un bout de mémoire avec ses faux-semblants
Vénus en son salon #12
Et bien tout simplement splendide, les mots se dévoilent et coulent magnifiquement…
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Dévoilement de l’immanence, par le travers de la parole, secret qui nous échappe mais que l’on touche un peu
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Magnifique. Comme on aimerait lire, entendre couler beaucoup de mots aussi simplement lumineux. Merci
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Faut croire que cette lumière vient d’ailleurs, d’un mystérieux je ne sais où, quoi qu’il en soit merci pour tes mots
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derrière ou devant la vitre des lumières éteintes, des mystérieuses étreintes… 😉
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étreintes en demi-teinte
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Suis venu, j’ai lu, me suis tu. Puis je t’ai pensé aux grands arbres de là-bas
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