L’écriture naît du dehors (est-ce le dehors qui la conçoit ?) et se fait dehors, c’est là son intériorité. Il n’y a pas d’œuvre intérieure, on ne la verrait pas. La chambre d’Éros n’est pas un dedans, le lieu d’une vie close, elle est trame comme le corps même d’Éros qui danse avec elle, comme la rue que son corps danse, mais la rue a de plus grands dangers, des risques de collisions, de violences. Il marche autant sur les entrecroisements de la chambre, avec-entre eux, que sur le maillage de la rue, l’une et l’autre un même lieu, la chambre plus picturale, la rue photographique. /…/ Ainsi, lorsqu’il est sur le lit, occupé par sa peau, ses fantasmes, l’autre à sa table l’est aussi, ils se devinent, s’estiment, puis se deviennent.