Le trou, dans l’écrit, est l’inconnu de la ville et de son image. Mais trou est aussi une image, une image de la ressemblance de la ville. On produit dans l’écrit une image de l’esprit. Trou est une image de l’esprit de la ville, non la seule. Trou est corps de l’esprit de la ville. L’esprit de la ville est l’inconnu de son multicorps. Qu’un autre que moi, dans sa chambre à soi, écrive plutôt que la ville est un trou, la ville est une mamelle, mamelle est aussi bien que trou l’inconnu de la ville et de son image. C’est que l’image entrée par la fenêtre de sa chambre à lui n’est pas tout à fait la même, après 100 millisecondes, que celle qui est entré dans la mienne. Lui, re-produit cette image en donnant à son inconnu la forme-image mamelle, quand je lui donne la forme-image trou. Aussi bien mamelle que trou sont ressemblance de l’image du multicorps de la ville et l’esprit de la ville peut prendre autant de forme qu’il y a de fenêtres.

©Josef Albers Hommage to the square 1963
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